New Zealand, North Island!
Arrivés tard dans la nuit sur Wellington, c’est le lendemain que nous visitons la ville.
Son musée est très intéressant et nous apprend beaucoup de choses sur le pays et sa culture Maori.
Ensuite nous faisons route plein Ouest vers le volcan Taranaki. Ce volcan de forme conique parfaite est célèbre dans le pays. Ses flans tombent directement dans l’océan et une route en fait le tour. Nous espérons avoir du beau temps pour approcher ce volcan et même grimper à son sommet (2700 m). Avant d’arriver, nous commençons à l’apercevoir. Il ressemble de loin au Mont FujiYama avec son chapeau de neige à son sommet.
Manque de pot, il ne fait pas très beau. Son ascension risque d’être périlleuse, nous décidons donc d’abandonner cette idée.
Cependant, tout n’est pas perdu, Clem découvre un petit spot de surf au pied du monstre. Nous sommes à Opunake et c’est précisément sur ce spot que ses amis étaient venus travailler lors de leur stage.
Effectivement, un récif artificiel a été implanté ici, et c’est pourquoi il y a un peu de vagues. Mais la houle n’est pas assez puissante pour vraiment savoir s’ils ont bien travaillé!
Il y a tout de même de belles vagues, puis c’est enfin l’occasion pour Clem de surfer dans ce pays! Mais à la différence de leur voisin australien, l’eau est fraîche ici chez les Kiwi! Voir très fraîche lorsque les nuages et le vent sont de la partie! Et, aujourd’hui c’est le cas! Pour compliquer le tout, impossible de louer une combinaison c’est dimanche tout est fermé!
Tans pis, Clem y va en maillot… Il reviendra gelé sur la plage 45 min plus tard… Mais avec le sourire quand même!
Dans les jours qui suivent, nous nous attaquons aux parcs nationaux du centre de l’ île.
Ici, il y a le Ruapehu, qui aussi est un volcan actif. Mais encore une fois la météo ne semble pas être de notre coté. Le fameux treck à faire est fortement déconseillé dut aux bourrasques de vents glaciales.
Nous ne nous laissons pas abattre et trouvons une solution de rechange: un télésiège peut nous permettre de nous rapprocher du sommet!
Là-haut, c’est un spectacle très minéral avec d’anciennes coulées de laves énormes et les dômes des volcans voisins blanc de neige.
Dès lors, nous remontons vers le nord et les températures commencent à être plus agréables.
Sur la route de Rotorua, on trouve plein de sources d’eaux chaudes ou de « marmites du diable » d’où sortent des fumerolles chargées d’odeur d’hydrogène sulfuré. En fait, ça sent l’œuf pourri mais le spectacle reste sympa. Cela nous fait bizarre de se savoir si proche des entrailles de la terre!
Puis c’est retour à la plage, sur la presqu’île de Coromandel. Nous commençons par « Cathedral Crove » C’est un site particulier, à quelques encablures du rivage un archipel de petits îlots et un gros rocher percé rendent le site majestueux. On peut même, à marée basse, s‘amuser à explorer ces grottes remplies de crabes.
Quelques kilomètres plus loin, une plage offre aux curieux la possibilité de se prélasser dans des trous d‘eau chaude. Marion et Mireille font bien entendu partie du lot. Des thermes gratuits!! Une occasion à ne pas louper!
Il y a en effet sous terre une poche de magma volcanique qui chauffe l’eau de mer dès qu’on creuse un peu le sable. Le problème c’est qu’il faut creuser… Mais pas de soucis! Des dizaines de touristes se fatiguent déjà à la tache… Il suffit d’attendre un peu et de squatter un de leur trous!! Rien de plus facile!!
Le lendemain, sous un écrasant soleil d’été, nous étamons une petite marche du coté de Cathedral Cove. Il fait déjà très chaud! Les plages ont gardés leur aspect sauvage.
On a l’impression parfois d’en être les découvreurs. Le rivage est très varié, fait de petites criques séparées par des falaises et des blocs de roches blanches.
Cela fait un peu penser à Étretat un jour de canicule (ce qui finalement ne doit pas être très fréquent… mais on peut imaginer!)
Pour atteindre les plages suivantes, on doit passer sous des arches naturelles percées par la mer dans les falaises. Il faut bien calculer son coup pour ne pas se faire tremper car les vagues sont puissantes.
Au sortir du tunnel, le spectacle est magique: une plage d’une blancheur éclatante avec un arbre dont le feuillage fait un immense parasol.
Le lieu est idéal pour enfin pouvoir se rafraîchir ! Enfin… presque, car la baignade se mérite tout de même! Les rouleaux cassent directement sur le sable et l’intervalle de temps entre les plus gros reste court… Il faut donc faire attention à ne pas se faire projeter sur le sable! L’autre risque est de se faire remplir le maillot de sable, ou pire, de le perdre totalement… Ce qui bien sur n’est arrivé à personne!!
La fin de nos aventures au « pays du long nuage blanc » approchent à grand pas. Nous ne pouvons quitter la Nouvelle Zélande sans aller voir un peu ce qu’il se passe sous l’eau!
Quoi de mieux alors que de nous rendre sur le fameux site de plongée des: « Poor Knight islands »
C’est îles sont devenu mondialement célèbre grâce à notre cher commandant Cousteau. Celui-ci qualifiait l’endroit comme étant l’un des plus beau spot au monde… Rien que ça!
A peine quitté le port, nous devinons déjà les îles. La traversée ne sera pas longue, mais suffisamment pour se faire accompagner un quart d’heure plus tard par une petite famille de dauphins s’amusant sur nos vagues d’étraves.
Lorsque nous approchons de l’ île, un drôle de sentiment s’empare de nous. L’ambiance devient étrange, nous avons l’impression d’arriver sur l’ île noir de tintin. Cette grande île est aujourd’hui inhabitée, mais elle le fut par le passé par des tributs Maori dont certaines légendes font encore froid dans le dos… Rien de tel pour se mettre en confiance avant d’entrée dans l’eau!
Mais une fois dedans, tout est oublié ! La fraîcheur de l‘eau nous saisit (18 degrés). Finalement, nous sommes content d’avoir notre bonne couche de néoprène. (On avait plus l’habitude et cela ne nous enchantait pas trop au début!)
Nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre, car il s’agit ici d’eaux tempérées comme chez nous.
La plongée est superbe. Nous évoluons dans une foret de Kep (imaginez une sorte de jungle d’algues immenses). Nous voyons disparaître parfois un membre de notre palanquée pour finalement s’apercevoir que des bulles sortent de cet étrange plancher. C’est assez amusant et surtout une nouveauté pour nous!
Lorsqu’on se trouve en dessous, c‘est pire! On se croirait dans un labyrinthe! Mieux vaut ne pas être claustrophobe! Plus tard, une grande raie pastenague s’amuse à nous frôler tranquillement.
Ce qui est très intéressant c’est que nous croisons quelques espèces tropicales côtoyant des espèces tempérées.
Hé oui, la grande particularité de ce lieu est la rencontre des eaux chaudes tropicales avec celles riches en nutriments du Sud. Ce qui fait de ces îles un refuge extraordinaire de vies marines de toutes origines.
Malheureusement la journée passe encore trop vite, dés la plongée terminée, nous filons vers Auckland. Nous y passons notre dernière journée tous ensemble à la découverte de la ville.
La marina est particulièrement impressionnante avec des dizaines de voiliers et yacht de luxe.
Il s’agit d’une des capitale mondiale de la voile.
Le centre est dominé par une tour gigantesque, emblème de la cité.
En s’approchant nous apercevons des gens qui s’y jètent pour une chute libre de quelques secondes maintenu par deux câbles en acier!
Nous en profitons pour nous faire un dernier bon repas… dans un resto bien Français!!! Un délice!
Dans l’après midi, nous déposons les « vieux » baroudeurs et leur souhaitons bon courage pour l’interminable voyage qu’il devrons endurer pour leur retour en France. En terme d’heures de voyage, on ne peut pas faire pire.
Nous sommes ici au point le plus éloigné de Paris! Nous les remercions de nous avoir rejoint dans des contrées si lointaines et sommes très content d’avoir pu partager tout cela ensemble!
Pour nous, cela sera moins long puisque nous allons nous rendre en Calédonie dans deux jours. En attendant, et comme nous avons toujours la voiture, nous partons pour Raglan sur la cote Ouest. Comme nous n’aimons pas vraiment les grandes villes, cet endroit à l’écart de tout sera parfait! Il s’agit d’un haut lieu du surf mondial! Une magnifique baie, de lonnngues vagues et surtout une campagne luxuriante! Nous ne regrettons vraiment pas notre choix!
Le cadre est magique et clôt en beauté ce bel épisode Néo-zélandais!
